Hier, samedi , avait lieu la traditionnelle et ô combien attendue journée du CHVD : l’idée, comme chaque année, est de partager un petit déjeuner sur notre terrain d’atterrissage préféré, tout en conjecturant sur les possibilités de vol, marche, vol et marche, marche et vol, que la matinée peut nous offrir. La seconde idée étant de tous nous retrouver chez Danielle et Jean-François, hôtes émérites de la journée club, afin de partager une saucisse (smiley clin d’œil) et de dire à tous ses petits copains/copines : “Tu vois, on a réussi à voler !”.

8h donc. RDV à Saint Nazaire. Les tee-shirts orange sont de sortie, le président a dévalisé Marie Blachère, et c’est l’occasion pour les nouveaux de découvrir certaines têtes, et pour les anciens de découvrir la relève.

8h15 : Les plus sceptiques entrent en scène, le doute s’installe. Va t-on voler ? Peux t-on caresser l’espoir de sortir nos ailes ? Mais qui donc nous a donné RDV si tôt pour marcher sous la pluie ?

8h16 : Une diversion a lieu. Puisque les plus techno-l’eau-geek d’entre nous pointent le rideau d’eau sur les écrans qui s’avance, qui s’avance, il faut changer de sujet… Une critique, que dis-je, une réprobation, une semonce même, et oserais-je parler d’admonestation, voire de diatribe, est lancée contre l’auteur du sondage qui nous a rassemblé. “On voit pas pour quoi on a voté”, “On sait pas ce que les autres ramènent”, “ON EN A GROS !”.

8h17 : Lorsque l’idiot me pointe du doigt, le sage montre la voile. Tel un Messie, Jean-François apparaît dans les cieux, et sous son Alpina 4 jaune et rouge flamboyante, il nous gratine d’une approche irréprochable et d’un posé à montrer dans toutes les écoles de parapente.

8h18 : L’espoir renaît, et des cartes (météo) sont rebattues (…).

8h45 : Jacques sort quand même son parapluie avant son parapente, mais rétorque que “C’est pour se donner une contenance”.

8h50 : Ninon a fini toutes les brioches et nous demande quand est-ce qu’on allume le barbecue.

9h : Isabelle et Laurent se réveillent car ils savaient qu’il allait faire quelques gouttes, et se mettent en route.

9h20 : Les prévisionnistes sont unanimes, la fin est proche, et le rideau sera complètement passé à 10h20. Benoît fait la danse de la pluie sèche, afin de sécuriser la fenêtre de tir.

9h45 : Tout le monde a pris place dans une voiture, le plan est de prier pendant la montée que le sud prévu ne soit pas encore rentré, de voler, puis de remonter par le PDF (car c’est un format qui ne bouge pas).

10h20 (la légende gardera cet horaire pour montrer que les prévi-sionnistes n’ont pas l’estime…) : On s’installe sur la roquette moquette !

De 10h30 à 11h30 : Tout le monde vole, les grands touffus, les p’tits joufflus !

11h30 : La navette part de Lumbin avec à son bord les opportuns. Parmi les opportuns, ceux qui escomptent faire un deuxième vol, et ceux qui ont soif.

11h45 : Les pilotes qui ont manqué la navette remontent le Pal de Fer, entre les ronces et les marches mais dans la bonne humeur.

12h : C’est le grand rassemblement chez Danielle et Jean-François, ça s’abreuve et bientôt ça festoie.

12h18 : La messe est dite et les saucisses sont cuites : à taaaaaaaaaaaaaaaaaable !

12h18 toujours : Et c’est reparti pour un plouf, mais du déco est.

14h15 : Les seconds couteaux arrivent enfin. Ils sont à ramasser à la petite cuillère, mais après leur avoir servi un verre, ils retrouvent leur coup de fourchette.

14h16 : Quelqu’un dit “Tu vois, finalement, on a réussi à voler !”.

15h : Y’a plus de cookies, y’a plus de gâteau à la rhubarbe, y’a plus gâteau au kiwi, et je crois même que y’a plus de gâteau aux pommes (je crois qu’il y en avait, confirmez-moi).

15h01 : Un aigle enroule, et Fred aimerait bien se chauffer pour un vol.

15h02 : Fred reprend du café.

16h : Jean-François 1er déclame : “Tout est gagné, y compris l’honneur”. Et sur cette entrefête, les pilotes se quittent, jurant, mais pas trop tard, qu’on ne les verrait plus douter de la météo !

FIN DU PREMIER ACTE

Merci pour l’accueil, merci aux participant(e)s, et à l’année prochaine, si le vent nous y mène !