Cornafion

par | 24 Fév 2024 | challenge 1 A 12 R 2024 | 0 commentaires

Vol Rando CHVD


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Cornatronches

Date du vol rando : 18/02/2024
Organisateur de la sortie : Amaury Welemane
Participant(s) à la sortie : Ludovic Perrin, Véronique Dardare, Sylvain Clerc, Baptiste Cherrier, Philippe Belleudy, Victor Godayet, Amaury Welemane
Transport : Vouatureu
Massif : Vercors
Orientation du déco : S pour certains, N parfois mais pas là, O pour les intrépides
Altitude du déco : 1900m
Dénivelé : 750m
Durée de la marche : 1h30
Distance totale de la marche : 4km
Atterro : La Conversaria
Itinéraire de montée :
On est montéééééééééééééééééééé par la Combe sud euh, naquenaquenère, on n’a pas eu les pieds congelés. Depuis le parking de La Conversaria, redescendre la route goudronnée vers le nord et prendre le petit chemin bucolique en terre, et y’a plus qu’à suivre les panneaux jusqu’à la cabane de Roybon. De là, tirer vers l’est en direction de l’épaule du Cornafion, monter sur la petite crête sans la contourner par la droite ou le sud, passer à côté d’une porte en fer dont l’utilité pose question, et remonter la petite combe qui mène au pied du versant sud de l’épaule cornafienne. Le plus dur reste à faire : remonter la pente à 60% jusqu’au déco !

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Récit de l’aventure :
Six jours ont coulé sous les ponts depuis dimanche passé. Avant que Bébel le magnifique ne plane à nouveau – aujourd’hui sans nul doute ! – il est temps que je fasse couler l’encre de notre épopée.

Je lance une bouteille à la mer et une paire de pilotes la rattrape. Face à la ténébreuse mer de nuages on se perd en conjectures : d’aucuns proposent un Pré du four ou une Queue de la cavale pour changer d’air sans monter sur le plateau. D’autres, plus réservés sur la dissipation, misent sur Le pic Saint-Michel ou l’épaule du Cornafion. On entend même un écho lointain qui gronde : Orionde, Orionde… Il est 11h30 sur le parking du golf de Seyssins, et le suspense reste entier (le ferais-je durer plus longtemps ?).

Tout à coup, ça se met en branle : ça monte dans les voitures, ça se bouscule, et un pari fou se dessine : il n’y aura pas assez de place dans la seule cariole qui reviendra…

Une décision collégiale s’était imposée : Lucas proposant une variante du Cornafion par la combe sud, et Ludo pronostiquant un ciel dégagé sur le plateau en début d’après-midi. Vamos !

La marche est champêtre pour commencer, et nous mettons trente minutes pour atteindre la cabane de Roybon, haut-lieu de réjouissances en tous genres : pour les soirées au coin du feu, pour s’ébattre en plein air, et pour atterrir même (ça semble le faire en arrivant face à la pente douce et en visant bien).

La suite est plus ardue : une crêtine nous donne du fil à retordre, un passage enneigé nous fait regretter d’avoir laissé les crampons (nannnnnnnnnn j’déconne), et surtout, surtout, l’épaule finale nous en fait baver des ronds de chapeaux. Heureusement, pour nous réconforter : le pique-nique et la rencontre d’une colonie de bouquetins pèlerins.

Il est désormais 14h30 et il est temps de s’envoler. Tout le monde part face au sud, très léger cela dit, trop même, pour les retardataires qui tergiversent et partent finalement face à l’ouest. Et ça marche aussi. Reste plus que l’est à faire, mais il faudra d’abord creuser un trou sous le Roc, et les journées ne sont pas encore assez longues pour ça.

On a numéroté nos abattis mais à l’atterro deux manquent à l’appel ! C’est le pari fou dont je vous parlais : Lucas et Ludo ont pensé remonter dare-dare sans Véro chez la Mère Michel pour lui ramener son chat, puis basculer en est par le Col de l’Arc pour tirer une fléchette à Comboire. depuis le Cornaf’ c’était trop juste, mais là ça s’fait. Y’a un peu trop d’zef par contre, et d’atermoiements en hésitations, ça renonce. Tout du moins je reçois le texto qui dit que ça renonce, car quelques temps plus tard, j’apprends que Lulu et Castagnette ont pu décoller, faire du soaring et prendre suffisamment d’altitude pour passer le col en évitant le Venturi et les rouleaux éventuels… Résultat des courses : pas de stop ou de retour en bus, et un long glide de retour qui fait bien des heureux.


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