J’en rĂŞvais depuis longtemps… Quelques autres pilotes du CHVD l’avaient rĂ©alisĂ© le 18 aoĂ»t, mais je n’Ă©tais pas libre ce jour lĂ .
Le dimanche 20, voyant que la canicule continuait le lendemain, et que le vent tombait jusqu’Ă 5000m, je me dĂ©cide et lance une invitation sur la liste du club pour le lundi 21.
Florent, Zoé et Guenhael y répondent, et on se retrouve tous les 4 le lundi matin à 10h pour covoiturer depuis le péage du Touvet.
ArrivĂ©e Ă Chamonix Ă midi. Visiblement c’est dĂ©jĂ très bon, avec de nombreuses voiles au dessus du BrĂ©vent. Du coup on avale le sandwich au lance-pierre dans le tĂ©lĂ©cabine de Planpraz. Et une fois en haut on se prĂ©pare tout de suite pour dĂ©coller.
Et effectivement c’est facile. Ça monte partout devant le BrĂ©vent. La seule difficultĂ© est d’Ă©viter les câbles du tĂ©lĂ©phĂ©rique.
Une fois au plafond, on part tous vers le nord le long des Aiguilles Rouges.
ArrivĂ©s au bout des Aiguilles Rouges avant moi, mes trois camarades transitent un peu bas au dessus du Col des Montets vers Le Tour. Ils galèrent un peu pour s’en sortir.
Moi j’assure un bon plafond Ă 3600m, qui me permet d’arriver en face largement au dessus d’eux.
Après quelques péripéties, tout le monde se rejoint quelques km plus loin en Suisse au dessus du Génépi (un nom bien alléchant!)
Ă€ partir de lĂ , on remonte bien groupĂ©s tout le Val Ferret en Suisse, vers le Col du Ferret qui fait la frontière avec l’Italie.
La face sud de chaque arĂŞte latĂ©rale du massif nous apporte un bon thermique, qui nous remonte de quelques centaines de mètres, et permet de rejoindre l’arĂŞte suivante.
Aucun d’entre nous ne connait le parcours, mais la visibilitĂ© est excellente. Il est impossible de se perdre, il n’y a qu’Ă suivre le massif Ă main droite.
Après le Col du Ferret, on redescend la vallée italienne du Ferret, vers Courmayeur.
Devant Courmayeur je réussis mon meilleur plafond à 4300m.
Ă€ l’inverse, Guenhael fait malheureusement un point bas dont il ne se sort pas. Il posera près de Courmayeur, et rentrera en stop par le tunnel du Mont Blanc.
ZoĂ©, Florent et moi remontons l’ArĂŞte du Brouillard (L’arĂŞte sud du sommet du Mont Blanc), et continuons en face ouest.
J’insiste un bon moment sur cette face ouest, dans l’espoir de survoler le sommet. Mais impossible dĂ©cidĂ©ment de dĂ©passer 4300m aujourd’hui.
Finalement on repasse tous le Col de Miage (3368m), ce qui nous ramène en France. LĂ c’est gagnĂ©. ZoĂ© et Florent se laissent glisser jusqu’Ă Chamonix.
Il n’est que 17h, et les conditions sont encore excellentes sur le Beaufortain. Je m’offre un petit rab vers le Mont Joly et l’Aiguille Croche.
Puis après un dernier plafond à 3500m à nouveau au Mont Joly, long plané final vers Chamonix.
La pente sous le BrĂ©vent est tout Ă l’ombre, mais curieusement ça monte encore de partout.
Je dois chercher un peu avant de trouver une couche de catabatique qui descend au ras des sapins.
PosĂ© vers 18h Ă l’atterro du Savoy après 5h de vol 🙂
Après une bonne pause sur l’atterro, on dĂ©place la voiture au centre ville.
Quelques minutes plus tard Guenhael nous rejoint, et on fête tout ça en dînant en terrasse au restaurant.
Et pour finir, la vidĂ©o embarquĂ©e…
Excellent !
Bon, que JEF rĂ©ussisse ce vol mythique, c’est bien dans l’ordre des choses, mais que ZoĂ© boucle ce fameux tour du Mont-Blanc alors lĂ , I’m really impressed!
Quand je pense qu’il n’y a que quelques mois je lui expliquais comment on fait pour traverser le Manival pour aller au St-Eynard…
J’ai Ă©tĂ© bien coachĂ© Jacques !!
Bravo Ă toute l’Ă©quipe, quel vol et quelles images !! Mention spĂ©ciale Ă Jeff pour avoir choisi le bon jour et Ă ZoĂ© pour avoir bouclĂ© – fĂ©licitations !!