Récit de l’aventure :
On vise au départ un décollage du sommet de la Grande-Sure, mais le vent NNW nous conseille de nous arrêter dans la prairie de Jusson. Ce sera donc à nouveau un déco travers droit (comme hier à Chamechaude). Cyril et moi volons tranquillement et posons tranquillement dans le grand pré en contrebas de la piste qui conduit au départ du sentier.

Mais Lolo c’est pas pareil: quand on la lance en l’air, elle ne retombe pas ; enfin, pas tout de suite. Je recopie ici le récit de son vol:
” Je pris un thermique très rapidement après le déco et suis remontée au-dessus du déco tranquillement. En avançant au Nord j’ai fini par passer au-dessus de la Grande Sure à 2175m.
Je voyais bien les parapentistes en intérieur de Chartreuse catapultés au plafond à + de 500m au-dessus de Chamechaude mais moi en passant St Laurent j’étais bien contrée par le Nord (les nuages de haute altitude eux étaient bien brossés en sud !) j’ai même fini à 1000m vers les rochers du Frou où enfin je suis ressortie au-dessus des falaises.
À la pointe du Frou un thermique m’a permis de dériver sans trop perdre pendant la transition sur les Égaux et au Nord des Égaux J’ai repris jusqu’en haut de l’Outhéran en me faisant déjà bien secouer par la brise venant de Chambéry. Au bout Nord de l’Outhéran je prend une méga pompe, tellement méga qu’additionnée à la Brise de Chambéry elle devient malsaine ! 
2 fois de suite ma voile part sur le côté violemment et je la vois devant mes yeux dégonflée avant de reprendre le contrôle. la 3ème fois je passe en mode “survie”, mon cerveau ne raisonne plus, il me dit “seulement” : “casse-toi de là !” je fuis piteusement sans raisonner que je n’ai pas du tout l’altitude qu’il faut pour rattraper le Granier ni le Mont Joigny trop contrée par la brise de Chambéry. J’aurais dû repartir en arrière où j’avais croisé des thermiques moins violent; mais en mode “survie” mon cerveau n’a cherché qu’à s’échapper !!
Je finis donc aux Girouds (Sud-Ouest du Granier). Je rejoins la route du Granier en 20 min. et 3 voitures (1h40) plus tard je suis à ma voiture à Meylan !
Dommage d’avoir loupé le Granier, je serai rentrée plus vite à Meylan !
En fuyant mon thermique démoniaque je rentre dans la TMA de Chambéry une min. mais j’avais oublié qu’elle n’est active en classe D que de déc. à avril, le vol devrait être validé.”

… bon finalement, je préfère mon vol tranquille…

Le Pas de la Miséricorde (non, je ne veux pas parler de la manière de marcher de Lolo)

L’atterrissage, c’est la grand pré vert qui entre dans la forêt (choisir la partie intérieure au gauche en faisant attention à la ligne électrique). Mais les autre prés verts à côté font bien aussi quand ils sont fauchés.