Récit de l’aventure :
Une journée d’air était annoncé, avec des projets sur Monlambert et Saint Hilaire. Comme je travaille un peu quand même, c’est sur la pause de midi que je prévoyais d’aérer le chiffon. Pas de montée en stop pour cause de travaux, c’est à la dure qu’il faudra chercher son déco ! Et à ce petit jeu, Maxime Bret n’est pas le moins courageux… On hésite entre les 2 montées, finalement et puisqu’il ne connaît pas du tout, on opte pour l’itinéraire en fond de Manival parce que c’est quand même plus joli et qu’on n’est pas des pilotes à franges, non mais ! On rattrape beaucoup de monde de sortie aujourd’hui dans la montée des lacets, on enquille à bon rythme les sentes encore un peu enneigées et on obtient ce qu’on était venu quérir : un déco. Il est 13h09, j’ai pas le temps de tailler le bout de gras, je laisse Maxime en compagnie des quelques pilotes venus là pour on sait pas quoi faire, ah si, ça me revient, pour voler ! Les conditions sont très généreuses, un peu trop même au goût de Ludovic que je rencontre à l’atterro un chouïa plus tard, et qui aura presque été au Saint Eynard. On jette un regard vers le ciel : beaucoup de voiles sont perchées, et retenaient vers le Bec Charvet un nuage. Mais par l’odeur alléché, je leur tint à peu près ce langage : “méfiasse, retournez travailler bande de feignasses !”.

Au déco