Volons-nous, à Glandon,
Pendant que le vent n’y est pas
Si le vent y était, on y volerait
Mais comme il n’y est pas, on n’y volera pas.
Vent, y es-tu ? Entends-tu ? Que fais-tu ?

Comptine pour parapentiste

Il faisait beau et presque chaud en ce vendredi 7 octobre 2022, veille de Tétralogie…
Enfin, c’est ce que tout le monde croyait encore à ce moment là !
Quatre gais lurons embarquaient pour l’aventure glandontesque : Xavier A., Louis C., Mehdi L, chauffeur émérite, et le rédacteur de cet article, Quentin M.

Sur une co-idée de Mehdi et Martin P., le Col du Glandon sera notre destination du jour !
Le Glandon, quésaco ? C’est un col située à 1922 mètres d’altitude, entre les massifs de Belledonne et des Arves. C’est en tout cas ce que dit la fiche Wikipédia, car votre rédacteur du jour n’est pas encore très doué en géographie locale. (N’hésitez pas à y jeter un œil, vous en saurez plus sur la probable origine de son nom).
C’est surtout un super site de soaring (mais pas que) et c’est bien ce qui nous intéressait avec la tendance sud annoncée.

Arrivés sur place, un léger vent de sud nous donne le sourire et nous pousse à sortir les voiles directement, avec la certitude que ça ne peut que s’améliorer ! Un groupe de vautours fauve passe même le col en planant tranquillement.
Les gonflages et mini-vols s’enchaînent, mais ni le vent ni la brise ne veulent se réveiller pour de bon. Pire, ielles retournent se coucher, aidées par un voile nuageux qui vient les border !
Un peu dépités, nous revenons au parking pour nous sustenter en attendant que l’aérologie se décide.
Et là, surprise, il y a une brise de nord ! Le NOOOOOOOOOORD comme disait l’autre ! Un aéromodéliste en profite déjà depuis un petit moment dirait-on. Alors hop, on se lance !

 

Mais là aussi, la brise fini par faire sa sieste et nous laisser en plan… Qu’à cela ne tienne, on se met en quête d’un autre versant, un peu plus haut vers le col de la Croix de fer. Qui sait, ça souffle peut-être là-bas, d’autant que Jess et Martin sont en route pour nous rejoindre !

Notre expédition ne trouvera rien de probant, et nous retournons au parking pour attendre nos comparses et le vent. La brise de nord est revenue mais elle ne fournit qu’un souffle anémique.
Jess & Martin arrivent au moment où nous discutons avec l’aéromodéliste et un moniteur local. Et là, la bonne surprise, une percée de ciel bleu permet à une brise de sud de s’installer ! Nos rencontres du jour nous indiquent alors LE spot pour faire du soaring par ces conditions. À peine 1km plus haut, en direction du Col de la croix de fer, nous avions loupé une toute petite flammèche qui surplombe la route. Cette fois c’est la bonne, le vent est bien là !

La grosse session de kiff commence pour tous les six ! Entre des tentatives de waggas, du touch&go ou encore quelques atterrissages glissés fesses, les vols s’enchaînent dans un vent plutôt laminaire. Martin en profitera pour tester sa nouvelle mini-voile, une Tonic 19m² de Skywalk (qui porte bien son nom).

Cela fait presque 2h30 qu’on s’amuse dans le vent, ou qu’on s’amuse moins à remonter la pente voile en boule, quand soudain, tout s’arrête. Il est 17h et le vent a décidé de nous couper la brise sous l’pied.
La flammèche s’éteint, et nous commençons à plier, la tête pleine d’images de ce paysage magnifique… Ce dernier ne manque pas de nous jouer un dernier tour, en demandant au vent de revenir alors qu’on a presque fini de remballer. Mais il est l’heure d’être raisonnable, une bonne heure de route nous attends pour retourner à Grenoble/Chambéry (rayer la mention inutile), et pour certain-es, le lendemain, c’est Tétralogie ! (LOL¹)

¹ : pour celles ou ceux qui ne savent pas, le report de la tétralogie du samedi 8 au dimanche 9 a été décidé pendant que nous étions sur la route du retour : D
Crédits photo par ordre d’apparence : Quentin M., Louis C.; Xavier A., Martin P. (vidéo)