Aller-retour Grenoble – (presque) Annecy

par | 17 Juin 2021 | Cross | 3 commentaires

Salut,
 
Pour distraire ceux qui essayent encore de travailler un peu avant que le X-Alps ne démarre vraiment…
 
Christophe, Jean-Jacques, et moi-même avons réussi hier un super vol de groupe à trois, et on l’a déclaré comme tel à la CFD. (Une première, je crois, pour le club, au moins à cette échelle.)
Vous pouvez voir ma trace et celle de Christophe ensemble sur une même carte sur nos déclarations CFD:
Il manque la trace de Jean-Jacques. Officiellement son vario est tombé en panne une demi-heure avant l’arrivée. Perso je crois que la vraie raison, c’est qu’il ne veut pas qu’on sache qu’il n’est pas tout à fait arrivé à l’atterro de Lumbin 😉
 
Mettez la carte en plein écran, et faites avancer le curseur pour comparer nos options respectives, c’est assez intéressant.
On voit que malgré des options parfois très différentes, on est grosso modo restés ensemble pendant la plus grande partie du vol.
À noter que Christophe est parti une demi-heure après moi, et a atterri un quart d’heure avant. J’ai donc des progrès à faire en vitesse moyenne! (Mais bon, il n’est pas venu jusqu’au Rachais; Et au Saint Genis, je me suis obstiné longtemps dans du +0.1, dans l’espoir de raccrocher Belledonne, et pouvoir reposer à St Hilaire.)
 
Gros plafonds à l’intérieur de la Chartreuse, et encore meilleurs dans les Bauges, avec près de 3000m au Julioz.
Je n’avais jamais vu autant de voiles traverser la cluse de Chambéry. Dans la combe nord du pic de la Sauge, on se serait crû à Chateau Nardant une belle journée de printemps!
Étonnamment, les dizaines de voiles dans les Bauges venaient TOUTES de Saint Hilaire: En arrivant au Roc des Boeufs, on voyait bien que ça grouillait de voiles à Annecy, mais qu’aucune n’arrivait à passer l’inversion au dessus des décos!
 
Tout le retour a été assez magique, avec presque 20km de plané en ligne droite entre la dent d’Arcluse et l’extrémité sud de l’arête de Montraillant.
Ensuite, la brise de Chambéry était faible, mais juste suffisante pour assurer le raccrochage dans de l’huile à Brame Farine puis au St Genis.
Là par contre, impossible de monter plus haut que le sommet. L’ombre du voile issu de l’orage sur le Vercors avait coupé toute convection.
(En fait, un autre pilote est arrivé raccrocher le Crêt du Poulet directement depuis Brame Farine, mais nous on n’a pas osé enrouler en se laissant décaler vers Allevard.)
 
C’est un parcours que j’avais déjà tenté plusieurs fois, et c’est la première fois que je le boucle.
Idem pour Jean-Jacques, je crois.
Christophe a déjà fait mieux, mais je suis sûr qu’il ne dédaignera pas de fêter ça quand même lors d’une prochaine réunion club!
 
Volez bien,
 
Jean-François
 
PS Une fois n’est pas coutume, j’avais oublié l’appareil photo. À défaut, voici une photo du déco (montrant que beaucoup de  monde y croyait, même les deltistes), et la trace nos vols.

 
 
 

3 Commentaires

  1. Bravo à vous 3 !
    Petites questions :
    sur la trace je vois qu’à 16h 30 vous êtes à 2700 m au Roc des Boeufs. Pourquoi n’avez-vous pas tenté au moins les Dents de Lanfond avant de faire demi-tour ? Et pourquoi avoir choisi le retour par la Dent d’Arcluzaz au lieu du Pic de la Sauge par le Grand Colombier ?
    jacques

    • > Pourquoi n’avez-vous pas tenté au moins les Dents de Lanfond avant de faire demi-tour ?
      Par ce que visiblement on serait passés en dessous de l’inversion à Annecy, et qu’on n’en serait jamais ressorti. D’ailleurs tous les Grenoblois arrivés au même endroit ont fait le même constat et ont fait demi-tour.

      > Et pourquoi avoir choisi le retour par la Dent d’Arcluzaz au lieu du Pic de la Sauge par le Grand Colombier ?
      Le retour par l’Arclusaz, c’était par ce qu’il était annoncé du sud forcissant en fin d’après midi sur les préalpes. On avait 15km/h dans le dos lors de la transition Granier-Savoyarde, moins dans les Bauges; Mais si ça avait augmenté, ça aurait pu être problématique. En fait, plein de gens sont revenus par le Colombier et la Sauge hier, et ils n’ont visiblement pas été contrés tant que ça.
      Ceci dit, nous ça a super-bien marché par l’Arclusaz et Montraillant, et ça sera dorénavant mon plan de retour favori. Lors de la très longue transition Arclusaz-Montraillant, on a eu tout au plus 5/10 km/h dans le nez.

      • Quelques réflexions supplémentaires qui me sont venues pendant la nuit…

        Le plan par l’Arclusaz et Montraillant nécessite de gros plafonds. Disons 2600 minimum. Mercredi on a eu 2900 à l’Arclusaz, et on est arrivés bien au dessus de la pointe nord de Montraillant. Moi bien au dessus de Christophe d’ailleurs, ça fait partie des rares cas où avoir une C fait la différence. Ça n’a rien changé pour la suite, car j’ai perdu tout mon avantage lors du long cheminement vers la pointe sud.

        Avec des plafonds plus faibles, le retour par le Margériaz reste à mon avis le meilleur plan. Mercredi, personne ne l’a tenté, probablement à cause des prévisions de vent forcissant de ce côté des Préalpes. Ou aussi par ce que le gros plaf au Julioz assurait le raccrochage au Colombier.

        Dernier truc à propos de l’itinéraire par Montraillant: Contrairement à ce qu’on craignait, on n’a pas perdu de temps lors du long cheminement le long de la crête, à 15km/h face à la brise. On a comparé nos temps Julioz-Bramefarine avec des traces passant par le Colombier et la Sauge, et on a été plutôt plus rapides: Le fait qu’il n’y ait eu qu’une seule halte pour enrouler, à l’Arclusaz, a fait plus que compenser le détour et le lent cheminement sur Montraillant.

        Et finalement, à propos du vent forcissant qui n’a pas forci, je pense que c’est l’orage sur le Vercors qui a dû bloquer le flux de sud, ou le rejeter plus à l’ouest.

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