Vol Rando CHVD
Date du vol rando : 02/07/2025
Organisateur de la sortie : Philippe Belleudy
Participant(s) à la sortie : Damien L., Philippe RG et moi
Transport : twingo
Massif : Chartreuse
Orientation du déco : est
Altitude du déco : 1920 m
Dénivelé : 1160 m
Durée de la marche : 2h35
Distance totale de la marche : 6,2 km
Atterro : Les Trois Fontaines
Itinéraire de montée :
C’est comme la dernière fois (lien). Donc par le Pas de la Miséricorde, parce que Miséricorde c’est toujours fun, et puis ensuite par La Velouse et la Combe des Veaux parce qu’on ne veut pas tenter de s’arrêter en route à Jusson et parce qu’on est assez optimistes en ce qui concerne le vent qu’on va trouver là haut.
Récit de l’aventure :
Ça commence par une avalanche de viennoiseries parce que mes camarades sont des gens très bien. Ça continue par une montée tiède. En haut on trouve le léger NW annoncé et pas vraiment de brise du bon côté. Et puis un épisode amusant : grosse bourrasque pendant 5 minutes du genre à faire envisager de redescendre à pinces. Et ensuite : le vent NW qui vient par derrière se calme, juste quelques zéphyrs de traviole et des bullettes qui se décident devant nous –> on remet la descente à pied pour la prochaine fois, même si c’est toujours brave de renoncer. Les zéphyrs de traviolle encaissé par Philippe et un tas de spaghetti cuisiné par Damien retardent un peu les festivités mais c’est finalement parti…
La suite : Philippe va tourner presque une heure devant l’arête sud de la Sure, Damien cherche à le singer mais trouve amusant d’aller poser dans la prairie de Jusson (en fait il voulait tester le déco aussi de ce côté là). À la radio, on entend les camarades de l’équipe du Moucherotte qui prennent la pluie au Grand-Veymont, et tout compte fait on trouve qu’on est bien où on est.
Je me hâte quand même lentement vers l’atterrissage, vaste vert et fauché, pour prendre les photos (c’est une excuse pour masquer mon manque de combativité, qui a encore grandi depuis qu’on m’a dit que ma pratique n’est pas sportive).
Album photo : profitez-en : pour reprendre les bonnes habitudes, tous les décos et tous les atterros !
Le sport implique naturellement la notion de compétition, car il repose sur la performance, la progression et la confrontation. Dès qu’un individu s’entraîne, il cherche à se dépasser, à battre un record personnel ou à rivaliser avec d’autres. La compétition donne un sens à l’effort : elle motive, structure les règles, et permet de mesurer les résultats. Même dans les pratiques individuelles ou non officielles, l’envie de se comparer, d’être meilleur ou de réussir un défi témoigne d’un esprit compétitif. Sans compétition, le sport perd une part essentielle de son dynamisme et de son attrait.
Pas d’accord. Je prends un grand plaisir à traverser de beaux paysages, à pied ou en vol. Je n’ai pas besoin de me confronter à qui que ce soit pour y prendre plaisir. Ce qui n’exclue pas de trouver aussi du plaisir en vol de groupe, ou l’on partage ces émotions avec ses amis.
Ah mais, Jeff, ce n’est pas du sport ça. C’est de la contemplation, du plaisir, de la jouissance même. Tu nous parles de paysages, d’amis, de plaisir. Ce que tu décris ça s’apparente à une partie de boules entre amis, un bon repas ou même une extase voluptueuse partagée. Il a raison le bougre : le sport c’est de la sueur, de la souffrance, de la rivalité, la lutte contre les autres mais aussi contre les éléments, des mâchoires serrées des corps comme dans un film de Leni Riefenstahl. Ce n’est qu’avec ces préliminaires que le guerrier vainqueur appréciera un (bref) repos devant le soleil radieux et avant la prochaine lutte.
Je suis content que mon CR permette cette discussion, continuez !
Je vous prie par ailleurs de m’excuser de la faute d’accord à 4 points « Les zéphyrs de traviolle encaisséS par Philippe… »
(p.s. : z’avez besoin de smileys ?)
Interessant la discussion , ma vision du du sport c’est avant tout, bouger son corps régulièrement, travailler son mental, pour le plaisir, pour la santé ou/et le dépassement de soi avec ou sans compétition. A chacun de trouver la forme de sport qui lui convienne le mieux, compétitive ou pas …..
« comme dans un film de Leni Riefenstahl. »
Je m’y attendais…
Belleudy politise la discussion.
La compétition c’est les Nazis…
Plutôt, d’accord avec Jeff, j’aime voler pour mon plaisir, la contemplation, les copains, découvrir de nouveaux paysages et donc allez plus loin. La seule compétition que j’aime c’est avec moi-même pour me surpasser et progresser seule ou en petit groupe. Les gros groupes me font peur et me font prendre des décisions incorrectes par rapport à mes capacités, mes engagements et mon plaisir. Mais chacuns à ses limites et ses plaisirs. Pourtant marcher plusieurs heures pour voler, ou crosser plusieurs heures parfois sur des zones inconnues pour moi c’est du vrai sport! Pas de problème !