Coche de Lanchatra

par | 9 Sep 2025 | Challenge 1 A 12 R 2025 | 0 commentaires

Vol Rando CHVD

Image
La Roche de la Muzelle et le Col du Vallon à droite (photo par Jules)

Date du vol rando : 06/09/2025
Organisateur de la sortie : Philippe

Participant(s) à la sortie : Fred B., Gérard D., Jules, Matthieu Deschamps, Paul et moi
Transport : 50 km au mazout

Massif : Écrins
Orientation du déco : SE
Altitude du déco : 2260
Dénivelé : 1155 m
Durée de la marche : 2h50
Distance totale de la marche : 5 à 6 km suivant qui a mesuré
Atterro : Venosc

Itinéraire de montée :

Du Plan du Lac . Comme la passerelle de la cascade de Lanchâtra a été emportée, il faut partir du pont au niveau de la prise d’eau (alt 1173). Ça commence par longer la RG du Vénéon avant de rejoindre la chemin qui vient de la cascade un peu plus haut. Ensuite quelque 92 lacets serrés sur un chemin antique sous les arbres avant d’arriver au hameau de Lanchâtra.
Suivre le chemin et dépasser la chapelle (ne pas tirer la chaîne de la cloche pour respecter le calme). Le chemin de la Coche part vers la droite un peu plus loin. Et là ça commence à grimper, raisonnablement au début et de plus en plus furieusement ensuite.
Ne pas s’effrayer des mentions du topo de Michel ici. C’est parfois vertigineux mais des câbles sont là pour les âmes sensibles et il y a toujours plus que la largeur d’une semelle. Une fois passés les ressauts rocheux, ça monte encore ; avant une petite traversée descendante au départ, bien ruinée et sensiblement exposée. Et puis on y est : le col de la Coche qui peut se décoller versant est ou versant ouest, mais c’est praticable jusqu’au sommet entre ces deux directions.

Voir la trace sur Géoportail

Récit de l’aventure :

Un petit mot pour commencer sur le hameau de Lanchâtra bien tentant pour y établir sa datcha. « On raconte beaucoup d’histoires et de dictons, sur l’ancien temps, sur les autres villages, particulièrement sur Lanchâtra, hameau écarté, qui n’a pas de route, et qu’on considère comme « peu civilisé », bien qu’il y ait des jolies filles et des chardons bleus. » (Roger Canac, Ces demoiselles au tableau noir : Souvenirs d’institutrices en Oisans, 1921-1961, Presses universitaires de Grenoble, 2002).

C’était pour une fois l’aventure : un objectif confidentiel, peu fréquenté (trois randonneuses seulement, M. Canac a raison) à l’abri des vents et des regards, où je n’étais allé voler que deux fois il y a longtemps. Les jeunes caracolent, les vieux sont à la peine. Paul est dopé par ses chaussettes MacDo.
Cette épreuve achevée, on choisit un juste milieu entre le col et le sommet (que Jules et Fred qui ont le sens des valeurs ont tenu à visiter). Versant sud-est parce que c’est de là que monte un petit brisou. On déplore quand même qu’aucun mouton n’ait été envoyé là haut pour tondre la pelouse.
Discussion sécu : « Oui, ça passe sans problème en contournant le sommet par la gauche ». Discussion respect des zones sensibles : « Même si la saison l’autorise, on ne va pas trop lécher la bulle de quiétude du gypaète sur le versant NE ». Et de tout façon, il ne sert à rien de traîner dans les dégueulantes.
Ascendances faiblardes et étroites en RD au dessus de l’atterrissage. Tranquillité garantie pour la dernière phase, avec un terrain d’atterrissage en conditions d’automne.

Rafraîchissement dans le parc du Château de la Muzelle au Bourg-d’Arud, qui nous a accepté même sans Tesla ni passeport suisse.

Conclusions par Gérard, qui valent parole de Bouddha : « certes le voile nous a privé de thermiques, mais on a volé aujourd’hui alors que vent annoncé était plutôt dissuasif et on s’est pas fait mal ». Et je rajoute : « En bonne compagnie! »

Mon album de photos, un peu pauvre parce que j’avais oublié de régler correctement, est au bout de ce lien.

Matthieu et le vallon de Lanchâtra
Jules et la Tête de Lauranoure
Fred bataille dans les micro-bulles (mais remarquez que je suis dessus!)


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