Vol Rando CHVD
Date du vol rando : 18/07/2025
Organisateur de la sortie : Philippe dit Bel (euh ?)
Participant(s) à la sortie : Damien L., Gérard D., Philippe Bel., Philippe RG.
Transport : Automobile aux fossiles (les énergies pas le contenu)
Massif : Oisans
Orientation du déco : sud
Altitude du déco : 2600 m
Dénivelé : 1330 m variante possible en 1200 m
Durée de la marche : 3h30 grosse maille
Distance totale de la marche : Pas si long… ça monte fort par endroit.
Atterro : Les Siauds ou le Col d’Ornon
Itinéraire de montée :
Depuis le col d’Ornon, on descend (encore en voiture) au sud. On franchit quelques gués et on se gare au premier grand virage, au niveau des Suffets, juste au-dessus des Siauds.
On prend le chemin qui part du virage à l’est, d’abord direction de la cabane des Charmettes, puis quelques dizaines de mètres de dénivelé plus haut, à l’intersection, on prend le chemin qui part plutôt sur l’arrière à gauche pour monter dans une belle combe en forêt sous la cabane de la Montagne.
À la sortie de la forêt, on ne redescend pas sur la cabane de la Montagne. On reste plus haut pour récupérer le large chemin à moutons qui part vers la cabane de la Combe.
Dans la combe, on perd progressivement le chemin dans l’alpage. On peut soit monter en restant à gauche, et on peut ainsi atteindre un replat un peu plus bas que le Petit Renaud, qui semble décollable.
Si on loupe cette opportunité, on peut monter jusqu’à la belle crête herbeuse du Petit Renaud qui offre une belle pente propice.
Récit de l’aventure :
En cette 3ème semaine de juillet, les créneaux pour voler ne sont pas si nombreux pour peu qu’on soit un peu exigeant. Vent du nord fort en semaine et week-end annoncé pluvieux et venté (sud). Entre les deux un petit créneau le vendredi, pour pouvoir tenter une petite marche et un petit vol !
Quelqu’un aurait suggéré quelques fadaises, telles Pravouta ou autres entreprises sans originalité. Heureusement, le Grand Organisateur est venu à la rescousse pour proposer un sommet non rapporté en ces pages cette décennie : un Petit Renaud (n’y voyez aucune référence à un éventuel participant à cette sortie) qui par rapport à son grand frère situé quelques dizaines de mètres plus loin (et plus haut) a l’avantage d’être beaucoup moins minéral et de proposer des aires de décollage herbeuses des plus accueillantes (pour qui aime un peu la pente).
C’est ainsi qu’après un ramassage éparpillé, assuré par le plus chartrousain de l’équipée, suivi de quelque déviation automobilisée et une petite ascension tout autant motorisée du col d’Ornon, nous attaquons la montée pédestre après avoir stationné stratégiquement la voiture pas si loin du bistrot objet de convoitises futures proches.
La montée comporte plusieurs options qui auraient pu nous diviser, mais nous nous retrouvons bien tous à peu près au même moment, à peu près au même endroit après une dernière longueur sous le soleil de l’alpage, slalomant entre les innombrables terriers de marmottes.
Le décollage est bien alimenté par la brise qui monte de la combe. Quelques grands vautours signalent aimablement un thermique un peu plus bas.
Après une courte hésitation sur l’opportunité d’aller chercher un décollage moins venté, nous nous élançons finalement un par un pour aller sillonner par les airs les flancs de falaises abruptes aux motifs aussi impressionnants qu’improbables (et indescriptibles).
Après des atterrissages verticaux, contrés par une brise de vallée assez tenace, et des pliages de voiles assez clownesques (quel vent !), nous allons savourer notre vol dans le restaurant/bar/(gîte ?/ foyer de ski de fond ?) le Chantelouve, très accueillant avec ses produits locaux réconfortants (GAEC de la ferme de Luce et autres origines) !
Bref, une bien belle journée pour commencer à terminer la semaine.

La combe sous le Petit Renaud. L’alternative visible en haut à gauche.

Décollage spacieux. Grand Renaud à l’arrière-plan.


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