Dent de Crolles

par | 14 Juil 2025 | Challenge 1 A 12 R 2025 | 2 commentaires

Vol Rando CHVD


Image

Date du vol rando : 12/07/2025
Organisateur de la sortie : Michel R

Participant(s) à la sortie : Philippe B, Philippe RG, Jeff, Damien, Pierre, Michel R, Thibaut P, Frédéric G, Arnaud D
Transport : Voiture(sss)

Massif : Chartreuse
Orientation du déco : Nord-ouest
Altitude du déco : 2062 m
Dénivelé : 1000 m
Durée de la marche : 3h
Distance totale de la marche : 16027 pas
Atterro : Perquelin / St Hughes

Itinéraire de montée :

Perquelin parking rando > source du Guiers Mort > Trou du Glaz > Sommet

Du parking suivre le fléchage source du Guiers (sentier PDIPR balisé jaune)
Accéder à l’entrée de la grotte par un court pas d’escalade facile avec main courante
Repérer le raide chemin qui monte en pied de falaise de l’autre côté de la grotte
Le suivre jusqu’à rejoindre le GR9 au niveau du trou du Glaz. (A un moment donné, il faut franchir un ranc rocheux de 5-6m de haut environ sur la gauche).
De là, suivre le GR jusqu’au sommet

Attention, une trace GPS en terrain très raide et proche des falaises est rarement fiable !

Voir la trace sur VisuGPX

Récit de l’aventure :

Dentistes en goguette

Mise en oreille facultative pour une lecture plus fluide
https://youtu.be/ai-XGN_YfrI?si=FyIbDEJ7W46HgIC3

Selon certaines sources anciennes voire incertaines, l’appellation Dent de Crolles ne viendrait pas seulement de sa forme en molaire, mais également du nombre impressionnant de trous qui la perforent, karstique oblige. Ainsi la Dent serait cariée, pour le bonheur des spéléos ça va de soi, mais également pour celui des « paradentistes » en quête de cavités.

C’est sur ce constat alléchant que 9 membres du Cercle Hétérogène des Vaillants Dentistes s’élancèrent de Perquelin matutinalement pour une visite de trous remarquables, avec en prime l’espoir d’un vol au sommet.
Première carie sur le parcours, la source du Guiers dévoila l’ampleur du chantier. Bien que munis de tout l’attirail nécessaire (Caméra intra-orale, pompe à salive, détartreur ultrasonique), les dentistes volants durent faire demi-tour avant d’atteindre le fond de la carie, au risque d’arriver trop tard au déco.
Reprenant la très raide sente qui mène à la carie suivante, ils se posèrent moult questions sur cette pratique du vol dentaire. Pouvait-on sérieusement la classer dans la catégorie « sportive » ? La notion de source devait-elle s’entendre d’un point de vue géographique ou hydrologique ? Quel lien pouvait-on faire entre raideur de pente, asphyxie du mollet et trouble de l’élocution ? A trop se poser de questions, ne risquait-on pas de rater le créneau de vol ?
Ne parvenant à aucun compromis satisfaisant sur l’ensemble de ces sujets fondamentaux, ils se contentèrent d’observer de loin la seconde carie du jour, le trou du Glaz, concentrant leurs efforts vers la dernière, peut-être la plus étonnante des caries du jour, l’arche à l’Aiguille, repérée depuis le chargeoir de Perquelin.
Il se produisit alors un phénomène surréaliste autant qu’inattendu, certainement dû à une déshydratation collective entraînant une perte de lucidité qui dérapa rapidement en syndrome confusionnel groupal. Les dentistes volants réalisèrent en arrivant à la croix, qu’ils avaient raté la bifurcation vers l’arche !!! (A moins que certains n’aient volontairement succombé à l’appel du déco).
Le plan de vol était un plouf avec survol de l’arche zappée à la montée. Jamais dans l’histoire du Comité Hiphop des Vertueux Déambulateurs, un plouf ne fut à ce point multiforme, certain poussant le bouchon jusqu’à parcourir 118km. Autant dire que l’idée de récupérer ses ouailles à l’atterro fut rapidement abandonnée.

Moralité: « Enfin, Kurt, vous savez que ça n’est pas juste, avouez-le ! »

Album photo




2 Commentaires

  1. Bravo! Michel, il faudra que tu refasses le guide, quand je serai de nouveau prête pour un D+1000 avec le sac!

Soumettre un commentaire