Initialement prévu en Suisse, nous changeons de destination pour cause (entre autre), de trop de neige dans la région des Diablerets, que nous visions.

Comme presque tout le mois de mai, les prévisions pour ces quatre jours étaient plutôt grisâtres et humides, mais un petit groupe de six irréductibles a décidé de braver la météo, en se fiant au fameux dicton qui dit “Qui trop regarde la météo passe son temps au bistrot!”.

On décide de réserver un bungalow dans un camping très bien coté de Cluses, à côté de plusieurs sites potentiels.

En chemin, une première rando nous mène au déco de Verel, près de Chambéry. Un ciel gris et une casquette marquée ne nous empêchent pas de faire un vol d’une heure et demi, le long des falaises, jusqu’au Revard.

Des crevettes dan le ciel de Verel

Un en-cas pris dans le plus bel endroit du Monde,permet de recharger nos batteries et de monter, cette fois-ci en voiture, au Semnoz, pour un deuxième vol, dans une ambiance de novembre, à taquiner le nuage. Pari gagné pour le premier jour, avec deux vols inespérés!

Au soir, nous découvrons l’immense bungalow, un peu d’un autre âge. Côté place, nous n’en manquerons pas!

Farniente brouillardeux

Direction Samoëns, où nous attendons longuement que la belle Bourgeoise daigne soulever son voile de brouillard, mais, bredouilles, nous partons de l’autre côté de la vallée, pour décoller au plateau des Saix, la voile dans le nuage, mais les pieds en dessous… On s’offre une traversée de vallée et remontons en direction du Criou, pour un beau vol de presque 1h30, avec quelques gouttes en fin de parcours. Pari gagné pour le deuxième jour!

De retour dans notre camping côté, à côté du train, nous nous cuisinons un bon petit plat qui nous requinque tous pour repartir voler samedi, à l’assaut des Chalets de Varan, près de Passy.

Marion et Guilhem nous rejoignent pour cette jolie rando. Le ciel un tout petit peu moins gris, laisse même passer quelques rayons de soleil, et c’est bien transpirants que nous arrivons tous aux alpages et au magnifique déco, pelouse rase parsemée de gentianes bleues. Un petit vent de face nous sèche, avant un joli vol, jouant parfois à cache-cache dans les barbules.

Pour finir la journée, un vol rapide à Passy, sous quelques gouttes, nous fait dire que, une fois de plus, il ne faut pas trop se fier à la météo, et que le pari du troisième jour est gagné!

Un déco presque nanifiable

Apéro en musique et chansons, avec un côté blues, nous amène au repas, cuisiné de main de maître par les multiples cuistots. Un curry poulet légumes, coté au guide Michelin!

Le dimanche devrait être le plus beau jour, avec un peu plus de bleu que de gris, mais la météo, encore elle, n’avait pas regardé du bon côté, et le ciel un brin mitigé, nous fait opter pour un vol rando aux Chalets du Criou, du côté de Samoëns. 900 mètres de déni plus haut, les beaux alpages, parsemés de morilles, nous invitent au pic-nic, avant de décoller. C’est le jour le plus ensoleillé, quoique bien grisou quand-même, mais une certaine stabilité nous empêche de monter plus haut que le déco. On se balade quand-même près d’une heure, en survolant les vaches, d’un côté, et les forêts de l’autre. Le quatrième jour se solde encore par une réussite!

Un paris tenté, un pari gagné, et souvent un étonnement de pouvoir voler avec un temps si gris et bas de plafond, en faisant tout de même des vols de belle durée. Il aurait été bien dommage de laisser les ailes de côté ce weekend!

PS: Si un mot, répété quelques fois vous a gêné dans votre lecture, ne m’en veuillez pas, c’est mon côté taquin, et je suis sûr que Simon-Pierre, avec son côté comptable, l’aura dénombré! (comprenne qui pourra…)

Olivier